Face au fléau de la pollution par le plastique, des mouvements citoyens s’érigent et appellent au boycott des emballages plastiques ou à toute autre action « éco-citoyenne » visant à nettoyer les sols ou les habitats marins. Cet éveil de conscience populaire se manifeste par des mobilisations à travers le monde pour limiter notre impact environnemental, notamment en terme de consommation et de bonnes pratiques environnementales (Pétition WWF pour stopper la pollution plastique ou encore l’appli gratuite WAG We Act for Good! https://www.weactforgood.com/?).

Il est vrai que le tableau est plutôt alarmant, si l’on regarde les chiffres et les conséquences environnementales (pollution des océans, disparition de certaines espèces marines, disparition d’écosystèmes, perte de la biodiversité…), mais je suis convaincue que l’effort de tous peut inverser la tendance.

Certains gouvernements planchent également sur de nouvelles lois interdisant ou forçant les professionnels à réduire les emballages plastiques, mais ces tentatives sont-elles vraiment suffisantes pour parer à l’urgence environnementale?

Selon l’ONU, si les tendances se poursuivent, les océans concentreraient plus de plastiques que de poissons, d’ici 2050!

Pour rappel, en France, le principe de « pollueur-payeur » est devenu l’un des grands principes généraux du droit depuis la loi Barnier de 1995. Il se retrouve dans le Code de l’environnement et la Charte de l’environnement, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci, doivent être supportés par le pollueur.

Ce principe de « pollueur-payeur » peut vous paraître lointain ou vous faire écho seulement lorsque l’on parle de pollution industrielle (pollution chimique ou marée noire par exemple), mais sachez qu’il concerne aussi les consommateurs.

En effet, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques par exemple, permet à l’Etat ou la Collectivité, d’appliquer  la redevance sur la pollution des eaux domestiques, et cette charge est imputée directement aux ménages. (Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de l’agence ou de l’office de l’eau de votre lieu d’habitation ?)

Ce principe de « pollueur- payeur » a une résonance aussi, dès qu’il s’agit de taxe ou de redevance sur le traitement des ordures ménagères (TAEM), sur l’achat de biens polluants (écotaxe, malus écologique, Contribution Climat-Energie) ou encore sur la Consommation de Produits Énergétiques (TICPE ou taxe sur les hydrocarbures).

Je ne sais pas pour vous, mais au-delà de ma fibre éco-citoyenne, l’accumulation de ces taxes me font sérieusement réfléchir sur les enjeux environnementaux à venir et m’incite à changer de comportement au quotidien.

Fort heureusement, je ne suis pas la seule et je vois que d’autres emboîtent le pas, que les pratiques ou les gestes éco-citoyens se généralisent (Recyclage, tri sélectif, compostage, consigne du verre, sac réutilisable, courses en vrac, « locavorisme »…) et que des projets innovants voient le jour (e-commerce: Loop, mes courses en vrac, le drive tout nu, vrac sur roues, emballages écologiques…)! ?

Et vous, que pensez-vous de la pollution de l’environnement par les plastiques?

Pour alimenter ce débat, je vous invite à partager avec nous, vos avis et vos astuces pour lutter contre la pollution!

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